14 Jun
14Jun

Une surveillante poignardée par un élève. Pas un drame isolé, juste un nouvel épisode dans une série qui tourne en boucle : violence scolaire, indignation publique, minute de silence… et silence tout court. On accuse les réseaux sociaux, les jeux vidéo, la société, le climat. Mais le véritable absent, c’est l’autorité parentale, disparue sans avis de recherche. Aujourd’hui, certains élèves arrivent à l’école armés, mais sans limites. Parce que poser un cadre, c’est devenu "répressif", et rappeler à l’ordre, "traumatisant", c’est l’éducation positive. L’État, lui, regarde ailleurs. Il préfère organiser des débats citoyens et des plans "bienveillance et inclusion". Pendant ce temps, des adultes se font agresser par des enfants qui n’ont jamais entendu "non" chez eux. Résultat ? L’école se vide de sens, la peur s’y installe, et l’impunité prospère. Il ne s’agit pas de polémiquer, ni de pointer du doigt. Il s’agit de dire que les parents doivent reprendre le contrôle. Éduquer, ce n’est pas déléguer. Ce n’est pas non plus espérer que l’école ou l’État fassent le boulot à votre place. Sanctionner les familles démissionnaires ? Oui. Parce qu’à force de laisser faire, on ne court plus après le respect, mais après les urgences. La réalité est simple : un enfant sans limite devient un danger. Pour les autres. Pour les adultes. Pour lui-même.

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